
La liberté : une prison ?
La liberté : une cage dorée ?
La liberté est souvent vue comme l’ultime quête humaine, mais est-elle toujours une libération ? Et si nos véritables chaînes étaient intérieures ? Explore avec moi ce paradoxe à travers la numérologie et une quête spirituelle essentielle.
Histoire de 6 et de 5
L’autre jour, j’écoutais une chanson (« them dey go ») dans laquelle l’interprète dit que la liberté est une prison.
Evidemment, le contresens est tellement provocateur que ça m’a fait réfléchir tu penses bien : si je suis libre, c’est que je suis dehors. Sans mur. Sans clôture qui me limite.
Je peux aller où je veux, quand je veux, avec qui je veux.
Oui mais alors … où vais-je ? A droite ? A gauche ?
Avec Pierre ? Avec Paulette ? Seule ?
Et : est-ce qu’avant d’y aller je n’ai pas d’obligations ?
Quand choisir devient une épreuve
Bon là c’est clairement mon Chemin de Vie 6 qui parle : la peur de faire un choix.
Choix, qui, potentiellement-à-coup-sûr va décevoir quelqu’un (autre que moi).
Épée dans le cœur.
Idée de génie : si moi je suis incapable de choisir, peut-être que mon copain le 5 pourra m’aider.
Lui dont le maître-mot est liberté.
Je me trouvais là. Paralysée par ma difficulté à avancer. Lui va me motiver c’est sûr.
Et en effet : il est toujours allant par monts et par vaux. Aucune limite. Avancer toujours. Explorer coûte que coûte.
J’ai l’impression de courir derrière lui.
C’est excitant c’est vrai toutes ces découvertes, ces lieux, ces informations que je reçois.
Liberté ou fuite en avant ?
Mais à un moment moi j’ai besoin de plonger plus profondément dans l’expérience.
J’ai besoin de connecter avec les éléments divers et variés. J’ai besoin de prendre le temps de déguster.
Sinon, à quoi bon ?
Passer sa vie à marcher et faire 10 fois le tour de la Terre.
Et à mon dernier souffle, oui, je pourrais me dire que j’ai fait ce que j’ai voulu.
Et c’est tout.
Non décidément cette notion de liberté-là ne me nourrit pas plus que de ne pas avancer par peur de faire un choix finalement.
Et je pourrais passer ainsi tous mes copains en revue : le 1 dans sa quête d’indépendance, le 7 dans sa quête de sens, le 3 dans sa quête de reconnaissance etc.
Alors est-ce que finalement nous ne gaspillons pas notre liberté parce qu’elle impose un poids immense ?
Porter cette responsabilité de faire touuuuuuuuuuuuuut ce qu’on veut n’est-il pas oppressant ?
(Sans dire qu’être réellement privé de liberté est mieux hein !)
Et est-ce que notre liberté ne nous oblige pas à faire des choix qui sont (peut-être) à côté de la plaque ?
Dans le potentiel infini qu’offre la vie, je dois faire un choix porteur de conséquence(s).
C’est vertigineux, non ?
J’ai l’impression de me retrouver devant un rayon chips qui ferait 104m de long et autant de hauteur et de ne devoir choisir qu’un paquet … Oui bon, il y a peu de conséquences à ce choix effectivement … #exemplepourri
L’inconnu, la vastitude et l’incertitude de la Vie ne nous enfermeraient-ils pas mentalement in fine ?
Sans compter nos conditionnements, nos fausses croyances, les normes sociales, nos obligations quotidiennes qui nous maintiennent plaqués au sol.
Les contraintes ne seraient-elles pas alors un point d’ancrage ? Quelque chose qui nous offre une stabilité rassurante ? Chiante mais rassurante …
Ou bien c’est la Société qui a mis cette idée en nous de façon subliminale ?
Parce que mon 5 de tout à l’heure, s’il n’était pas si buté dans sa quête, il pourrait porter haut les couleurs de sa liberté avec sa force motrice et une intention de rendre ses expériences plus profondes.
Se libérer de soi-même
L’interprète de la chanson a un rêve : voir le peuple libéré de la douleur intérieure.
Et je crois que tout part de là : de soi.
De ses chaînes.
Des limites intérieures.
De notre prison intérieure.
Oui, en substance je peux aller où je veux. Mais est-ce qu’on me l’autorise ? Est-ce que JE me l’autorise ?
Qui est mon geôlier ?
Parfois c’est le transgénérationnel.
Parfois, si tu y crois, c’est le karmique.
Parfois, c’est l’éducationnel, l’institutionnel, le personnel.
La clé de ma porte de prison c’est moi.
La clé c’est le dépouillement.
De tout ce que je porte et qui, en réalité, m’empêche d’accéder à ma (vraie) liberté.
Intérieure.
Ma responsabilité, la tienne, la nôtre ne serait-elle pas de faire ce geste : se libérer de nos oripeaux ?
Evidemment, il y en a d’autres mais les 2 approches que je propose pour cela sont la numérologie et l’hypnose régressive (dans un prochain article je t’explique ce que c’est et en quoi c’est fabuleux).
La liberté est une cage dorée si on n’y prend pas garde.
Elle demande une structure souple qui permette à la fois de canaliser notre énergie tout en restant libre d’explorer, que d’être nourris dans nos projets/relations.
Cela revient-il à agir avec plus de conscience ?
En étant moins téléguidés par nos poids inutiles ?
Serait-ce se libérer de la douleur intérieure ?
De nos entraves.
Aujourd’hui c’est ce que je crois. Mais demain …
« Le vrai courage est celui qui consiste à se confronter à ses propres chaînes et à les briser. » – Gilles Farcet
Encore faut-il être prêt à ne plus rien avoir à quoi s’accrocher et à sauter dans le vide …
Elodie
